Une autre idole à Bibi !!

Et oui, je n'aime pas que le vélo, j'aime tous les sports, ou presque.
J'apprécie beaucoup Sébastien LOEB pour son grand talent et son humilité; un gars qui gagne tant sans prendre la grosse tête, c'est vraiment exceptionnel
Bref, Vendredi débute le rallye du Mexique avec peut-être une nouvelle victoire à la clef
Avec lui, quand il fait "deux", on est presque déçu.




«Essayer de gagner» Avant de se rendre au Mexique, Sébastien Loeb a livré son sentiment sur l'un des ses rallyes préférés de la saison.



Sébastien, quel bilan faites-vous après ces trois rallyes hivernaux ?
Sébastien Loeb : Au niveau de l'équipe tout d'abord, je n'ai pas eu l'impression qu'il y ait eu une coupure d'un an. Les automatismes sont tout de suite réapparus, naturellement. Si on regarde ensuite les positions au Championnat, le bilan est moyen puisque nous ne sommes pas en tête. D'un autre côté, durant ces trois courses, nous avons pu noter de nombreux éléments positifs. Tout d'abord, la Citroën C4 WRC est très performante sur l'asphalte. Ensuite, nous avons pu voir qu'elle est aussi efficace sur la neige et la glace, ce qui ouvre des perspectives intéressantes pour la terre. La base est bonne, il faut maintenant travailler, notamment sur les suspensions, pour être performant sur l'ensemble des épreuves.

Le rallye du Mexique est-il une épreuve que vous appréciez ?
Sébastien Loeb : Jusqu'à l'année dernière, je l'appréciais mais elle ne me le rendait pas vraiment. Puis nous avons gagné et depuis, je l'aime encore plus ! Dans l'ensemble, les spéciales sont plutôt rapides et difficiles pour les pneumatiques car il fait souvent chaud et le sol est assez dur. On peut aussi trouver quelques parties lentes, techniques et sablonneuses. L'autre particularité est l'altitude qui fait perdre une partie de la puissance à la voiture. Au début, c'est très surprenant. Mais, comme nous sommes tous logés à la même enseigne, on s'adapte. Le pays en lui-même est vraiment dépaysant avec un public à l'engouement de plus en plus fort, année après année.

Quel sera votre objectif sur ce premier rallye terre de la saison où vous n'allez pas ouvrir la route ?
Sébastien Loeb : Cela fait effectivement longtemps que je n'ai pas vécu cette situation. C'est à double tranchant puisque cela signifie aussi que nous ne sommes pas leader du Championnat. Enfin, au Mexique, cela peut jouer en notre faveur. A nous de tenter d'en profiter pour atteindre l'objectif qui est d'essayer de gagner.

Loeb en profite
Alors qu’il dominait les débats jusque-là, Petter Solberg a été victime d’un ennui mécanique et a dû abandonner. Du coup, Sébastien Loeb, très régulier, en a profité pour prendre les commandes de ce Rallye du Mexique.

Par Emmanuel Quintin

Solberg à l’arrêt
Décidément, Petter Solberg n’a pas de chance. Quand il ne se met pas tout seul à la faute, comme c’est souvent le cas, c’est un ennui mécanique qui vient stopper son élan. Nouvelle illustration la nuit dernière sur les routes du Rallye du Mexique. Alors qu’il semblait très à l’aise sur la terre centre-américaine, avec les trois premiers temps scratch de la journée, le Norvégien a été victime d’une fuite d’huile qui l’a empêché de prendre le départ de l’ES6. Une aubaine pour Sébastien Loeb, qui talonnait alors «Hollywood» et qui en a profité pour prendre la tête de la course. Et pour montrer à tous qu’il n’était pas qu’un opportuniste, le pilote français signait tout de suite le meilleur chrono dans l’ES6. Mieux que ça encore, l’Alsacien collait près de 11 secondes (10’’7) à l’Australien Chris Atkinson, deuxième du général provisoire à ce moment là. Avant d’aborder les deux derniers secteurs chronométrés de la journée, deux super-spéciales, l’Australien était déjà relégué à près de 30 secondes de Loeb.

La bonne affaire pour Loeb
Habitué à ce genre de situation, le pilote Citröen gérait alors à merveille son avance lors des deux super-spéciales clôturant la journée. Sans prendre de risques inutiles, mais en attaquant tout de même, il signait le deuxième temps de l’ES7 et le troisième de l’ES8, ne concédant que 0’’7 à Atkinson. Au moment de mettre la C4 au garage pour la nuit, le Français, largement en tête après cette première journée, avait donc de quoi avoir le sourire. «La bonne nouvelle c'est que la C4 est extrêmement compétitive sur la terre. Nous avons mené un très beau combat avec Petter Solberg. C'est très intéressant au niveau du championnat car nous sommes qu'au début de la saison. Je possède une bonne avance sur mon plus proche poursuivant, je dois à présent continuer à attaquer !», indiquait-il. Derrière lui, la bagarre promet d’être acharnée entre Chris Atkinson (2e à 26’’3), Mikko Hirvonen (3e à 30’’1) et Dani Sordo (4e à 32’’1). Quant à Marcus Grönholm, le leader du classement du Championnat du Monde des pilotes, il est déjà relégué à plus de 40 secondes de la tête et ne semble plus croire en ses chances de succès. «Les trois dernières spéciales n'étaient pas si mauvaises, mais j'ai perdu beaucoup trop de temps. Je ne peux pas faire beaucoup mieux, je suis maintenant trop retardé pour pouvoir prétendre à la victoire», regrettait-il après l’ES6. Les difficultés du Finlandais volant pourraient en tout cas faire les affaires de Loeb qui, s’il continue sur ce rythme, reprendra de précieux points au classement pilotes.


Classement général après l’ES8 :
1. Loeb (Fra/Citröen) en 1h25’14’’4
2. Atkinson (Aus/Subaru) à 26’’3
3. Hirvonen (Fin/Ford) à 30’’1
4. Sordo (Esp/Citröen) à 32’’1
5. Grönholm (Fin/Ford) à 43’’1
6. Stohl (Aut/Citröen) à 51’’7

Mexico… corico

Sébastien Loeb a remporté le Rallye du Mexique dimanche. Il devance les Finlandais Marcus Grönholm et Mikko Hirvonen. Grâce à cette victoire, le Français revient à la 2e place du classement général du Championnat du Monde.

Par Nicolas Cerbelle

La tête et les jambes
En tête dès la fin du premier jour et l’abandon du Norvégien Petter Solberg dans l’ES 6, Sébastien Loeb n’a jamais ralenti la cadence. Il décidait ainsi de rester pied au plancher au cours de la 2e journée : «on a décidé de continuer à attaquer pour ne pas perdre de temps et de maintenir l’avance. Le feeling avec la voiture était bon, je me sentais bien et on a roulé sur un super rythme, ce qui nous a permis de creuser d’avantage l’écart», expliquait le pilote sur son site officiel. Avec une avance d’une minute sur son poursuivant le plus proche, le Finlandais Marcus Grönholm, le Français pouvait alors se contenter de gérer ce dimanche. Il le faisait d’ailleurs remarquablement bien puisque l’écart avec ses concurrents ne fondait quasiment pas. Au terme du rallye, le double champion du monde conservait même 55 secondes d’avance sur son plus grand rival, Grönholm. Inquiet quant à la fiabilité de sa nouvelle voiture sur terre, le Tricolore était totalement rassuré sur le sujet : «Rien à dire de la C4, elle a été parfaite. Nous n’avons rencontré aucun souci particulier.»

Ça se resserre au général
Grâce à ce succès, Sébastien Loeb s’empare de la 2e place du classement général du Championnat du monde au détriment de Mikko Hirvonen. Avec 28 points, le Français compte désormais deux points d’avance sur le Finlandais. Ce dernier a effectivement réussi à se hisser sur le podium alors que la lutte pour la 3e place a longtemps été acharnée avec l’Espagnol Dani Sordo. Pour preuve, les deux hommes n’étaient séparés que de 11 petites secondes à deux spéciales de la fin. Quoi qu’il en soit, Marcus Grönholm a du souci à se faire, lui qui espérait sans doute que Loeb aurait besoin d’un temps d’adaptation pour dompter son nouveau bolide. Le leader de l’équipe Ford conserve toutefois quatre points d’avance au général mais doit déjà trembler avant le Rallye du Portugal qui aura lieu entre le 30 mars et le 1er avril. Absent de la compétition l’an dernier, le team Citroën a également prouvé qu’il faudrait compter avec lui dès cette saison. Ford et Grönholm n’ont qu’à bien se tenir.

Classement final :
1. Loeb (Fra/Citröen) en 3h48’13’’3
2. Grönholm (Fin/Ford) à 55’’8
3. Hirvonen (Fin/Ford) à 1’27’’7
4. Sordo (Esp/Citröen) à 1’43’’7
5. Atkinson (Aus/Subaru) à 2’24’’2
6. Stohl (Aut/Citröen) à 3’45’’5