[b] La justice valide la politique de l'UCI[/b]

La justice espagnole a validé de fait, à travers une décision concernant le coureur Carlos Roman Golbano, la politique de localisation des coureurs dans la lutte antidopage.
Golbano
"contestait la légitimité du système de localisation des coureurs", l'instrument nécessaire pour procéder aux contrôles antidopage hors compétition, indique l'Union cycliste internationale (UCI).
Selon cette décision du tribunal d'Almeria, qui confirme le premier jugement rendu dans cette affaire en septembre 2007,
"l'application de ce programme ne viole pas les droits individuels garantis par la constitution espagnole, notamment en matière de protection de la vie privée", insiste la fédération internationale.
"Depuis des années, le cyclisme est à l'avant-garde de la lutte contre le dopage et nous sommes fiers de la contribution qu'une fois de plus notre engagement a permis d'offrir au mouvement sportif dans son ensemble", a estimé le président de l'UCI, Pat McQuaid.
Quelque 850 coureurs professionnels sont soumis au système de localisation dans le cadre du programme du passeport biologique.