Cycliste durable Fin 2008, un homme, Max Radoni, a tenté de mettre sur pied une équipe basée dans la région PACA, que tout destinait à un statut Pro Tour : Telteck-H2O. Le tout sur fond d’effets d’annonces retentissantes, l’arrivée de Paolo Bettini dans le staff, celle de Davide Rebellin comme leader …
Et finalement, rien. L’UCI ne valide pas l’enregistrement de la structure. Manque de crédibilité et de solvabilité. Résultat, l’ensemble des coureurs qui s’étaient engagés se retrouvent sur le carreau alors que la saison 2009 a déjà débuté. Depuis, plus personne n’en parle, si ce n’est Radoni qui a plusieurs reprises a confirmé qu’il persistait à l’idée d’arriver à ses fins.
Ce que l’on ne sait pas, c’est que le
“H2O” de
“Telteck-H2O” vit toujours. C’est une Fondation dont Aurélien Passeron est le représentant bénévole dans le cyclisme : un coureur parmi d’autres, floués par cette affaire sur laquelle il nous a semblé bon de revenir. L’occasion pour l’ancien coureur d’Acqua & Sapone d’exprimer ses convictions.
Aligné sur le Tour de France 2008 avec l’équipe Saunier Duval, l’Azuréen n’aura pas cette chance cette année. Loin de là : il est maintenant membre d’une équipe continentale que l’UCI indique comme estonienne.
« Actuellement, je cours pour l’équipe Meridiana-Kalev, et je suis bien sur le chemin que j’ai pris. Tous mes choix du passé m’ont permis de comprendre pourquoi j’en suis arrivé là où je suis. Je n’étais pas dans une situation soutenable, vu les moments que j’ai traversé. J’étais sans équipe, sans salaire, à en perdre la dignité … » Passé depuis par la formation roumaine Tusnad Cycling, mais aussi retourné l’espace de quelques semaines dans les rangs du SC Nice, Aurélien Passeron aura l’opportunité de participer à la plupart des compétitions du calendrier italien. Un territoire sur lequel il avait brillé en 2006, s’adjugeant le Trophée Franco Balestra, Florence-Empoli et le Tour de Toscane.
12.02.10 21:04 par Claudio