Quand le cyclisme prend la roue du foot Les coureurs de l'équipe Sky, le 17 janvier 2010, lors du Tour Down Under, en Australie
Transfert, rachats de contrats et surenchère salariale font désormais partie des coutumes du vélo...
Il n’a pas les mêmes abdominaux, ni la même mèche gominée, mais Bradley Wiggins est, à sa façon, le Cristiano Ronaldo du vélo. Un athlète acheté à prix d’or, à l’intersaison, par un géant dont la puissance financière refroidit toute concurrence.
L’échalas britannique courra donc cette saison sous les couleurs de Sky, nouveau venu dans le peloton qui aurait mis 7 millions d’euros sur la table pour l’arracher à l’équipe Garmin.
Cet hiver, les aventures de l’ancien pistard ont fait grincer quelques dents dans un milieu où le mot «transfert» n’existait pas il y a encore quelques années.
«Cela fait mal au cyclisme dans le sens ou l’arrivée d’un tel budget a déstabilisé pas mal d’autres formations, regrette Vincent Lavenu. Je ne sais pas si le cyclisme doit tomber dans les travers du football, mais c’est ce qui est en train de se passer». Le manager connait bien son sujet. Il s’est récemment battu avec l’équipe anglaise pour ne pas laisser filer Nicolas Roche, l’espoir irlandais de l’équipe.
12.02.10 22:28 par Claudio